Episode 2.09 - 4 Days Out

Réalisation : Terry McDonough
Scénario : Peter Gould
Première diffusion US : 3 mai 2009 (AMC)

Walt semble apercevoir sur un scanner qu'il vient de passer une tache sombre et, envisageant le pire quant à l'évolution de son cancer, décide de faire un marathon en partant "cuisiner" autant de Meth que possible durant quatre jours dans le désert. Rien ne se déroule cependant comme prévu.

Votre avis sur l'épisode ?

Un épisode que j'ai bien aimé comme les précédents.
Jesse a fait pas mal de gaffes mais il croyait bien faire. A sa place, je n'aurais pas fait mieux.
J'ai bien aimé aussi quand ils ont fabriqués une nouvelle batterie. Walter est un génie.
Voilà, pour l'instant.

J'ai adoré cet épisode, c'est sans doute pour moi le meilleur épisode de la saison à présent. L'épisode exploite une des principales forces de cette série, à savoir le duo Walter-Jesse dans des situations périlleuses. Les deux hommes sont désormais plus proches qu'avant alors que, j'ai envie de dire, ce n'est pas la pire situation à laquelle ils ont été confrontée.

J'ai un peu de mal à me remémorer de tous les détails mais j'ai gardé une trace écrite sur mon blog. Si je peux me permettre, elle se situe ici.

Pas de souci pour le lien sur le blog, d'une part parce qu'il n'est pas forcément utile de répéter ce qui a été écrit ailleurs (en plus d'être relou), et de l'autre parce que je comprends que ça soit un peu loin maintenant que le 2.11 a été diffusé (j'ai pris un peu de retard, mais je vais compléter aujourd'hui).

Beh de mon côté, ok l'épisode était très bon, mais je sais pas... Une joie en demi-teinte. Concernant les bons points, il y a cette tache sur son scanner qu'aperçoit Walt (après que sa belle-sœur lui ait dit que les scanners étaient très facilement interprétables) et qui va être le moteur de l'épisode, rajouter une tension, surtout quand il avouera à Jesse qu'il pense qu'il ne lui reste que quelques semaines. Le pathétique, l'urgence, la tension s'installent alors, avec le besoin de cuisiner tout ce qui reste. Encore quelque chose qui fait "plaisir" dans la caractérisation psychologique, la réaction de Skyler, complètement résignée, qui ne bronche même plus.

Et puis, donc, toujours ces huis-clos bourrés de tension auxquels nous a habitués la série, toujours aussi jouissifs dans leurs montées d'adrénaline. Le temps passe lentement, avec des millions en drogue mais pas d'eau potable a fini sur un groupe électrogène et le duo commence légitimement à envisager le pire. La solution viendra de la bonne vieille physique-chimie de lycée, avec la fabrication d'une pile maison.

Et puis, la scène de la fin, éprouvante pour les nerfs, où on attend d'avoir un pronostic pour le temps qui reste, avec son soulagement : la tumeur s'est considérablement résorbée, bien que la rémission ne soit pas complète. Un sursis bienvenu pour Walt.

Concernant, maintenant, les demi-teintes. J'ai trouvé que les jalons de suspense qui ponctuaient l'épisode relevaient un peu des effets de manche. L'enchaînement, notamment, dans le désert, des fausses bonnes idées qui précipitent la catastrophe. Vu le titre de l'épisode, on sait qu'il y aura des rebondissements, et on sent que les scénaristes veulent plonger le duo dans la détresse, donc qu'ils vont "encore en rajouter une couche" pour les sauver à la fin (puisque sinon, plus de série).

Et en parlant de "sinon, plus de série", il y a le soulagement final de la rémission. Tout était tellement fait dans l'épisode pour nous préparer au pire (la tache du scanner, les crachats de sang, les "quelques semaines", l'air accablé de la famille devant le médecin) que j'ai un peu vu venir le coup de la "rémission mirââcle", même si le ton badin du chirurgien aidait. Et du coup (parce que 80%, ce n'est pas rien), j'ai peur qu'on perde un peu les enjeux de la série (un "cancer incurable" qui lui laisse deux ans de répit maximum) pour se diriger vers la pente glissante de la guérison, et de cette perte de tension.

Et en même temps, j'ai toute confiance en les scénaristes pour que le show, auquel je n'ai trouvé jusqu'à présent aucun épisode faible, devienne "quelque chose de grand", qui ne s'essoufflera pas de sitôt. Bref, même si je boude un peu ma joie en pinaillant sur deux-trois trucs, j'ai quand même adoré l'épisode, plein de tension, et... de moments bienvenus de soulagement, bien jouissifs.

Walter a écrit:

Et en parlant de "sinon, plus de série", il y a le soulagement final de la rémission. Tout était tellement fait dans l'épisode pour nous préparer au pire (la tache du scanner, les crachats de sang, les "quelques semaines", l'air accablé de la famille devant le médecin) que j'ai un peu vu venir le coup de la "rémission mirââcle", même si le ton badin du chirurgien aidait. Et du coup (parce que 80%, ce n'est pas rien), j'ai peur qu'on perde un peu les enjeux de la série (un "cancer incurable" qui lui laisse deux ans de répit maximum) pour se diriger vers la pente glissante de la guérison, et de cette perte de tension.

Et en même temps, j'ai toute confiance en les scénaristes pour que le show, auquel je n'ai trouvé jusqu'à présent aucun épisode faible, devienne "quelque chose de grand", qui ne s'essoufflera pas de sitôt. Bref, même si je boude un peu ma joie en pinaillant sur deux-trois trucs, j'ai quand même adoré l'épisode, plein de tension, et... de moments bienvenus de soulagement, bien jouissifs.

Tiens, c'est exactement ce que j'ai pensé et je l'ai peut-être aussi souligné dans ma critique. La série m'avait plu dans la mesure où elle n'avait aucune pitié pour son personnage principal. Désormais, elle en a et j'appréhende ce point. Comme toi aussi, j'ai toute confiance en les scénaristes, je me dis que cette rémission n'est peut-être qu'une simple accalmie avant une rechute encore plus éprouvante pour terminer la série en beauté. C'est ainsi que je fonctionnerais si j'étais scénariste.

ah Jesse, Jesse, Jesse...
laisser les clés sur le contact, c'était évident que le camping-car ne démarrait pas
du coup j'apprécie pas les scènes où ils font toute la meth ensemble et j'attends celle où Walter va engueuler Jesse pour être aussi con
dommage

quand Walter se met à cracher du sang (en plus de la grosse tâche sur ses poumons), je le vois déjà sur son lit de mort
et tout compte fait il est en rémission

et là la question se pose : est-ce-qu'il va arrêter ou est-ce-qu'il est trop tard et va se rendre compte que Heiseinberg a pris trop d'ampleur ?